Toi parti pour un monde inconnu
Un au-delà mystérieux irréel intemporel
En ce jour où l’amour est célébré
Ce Saint-Valentin du quatorze février
Un frère généreux et d’une grande bonté
Toujours prêt à faire rayonner la joie et l’amour
Revenant des USA les bras remplis de cadeaux
Qui faisaient la joie de ses jeunes frères et sœurs
La cruelle maladie t’aura vaincu terrassé
Toi le travailleur vaillant et acharné
Où la forêt n’avait plus de secret
Où la sueur ne ralentissait pas ton ardeur
Aujourd’hui rien n’empêche mes larmes de couler
Incapable de te rendre un dernier hommage en personne
Seul ces quelques vers jetés en direction de ton
lointain repos
Consoleront bien peu le frère dans toute sa détresse
Resteront les souvenirs hélas évanescents
Resteront des images furtives
Resteront finalement une lueur
Que les ténèbres ne pourront assombrir