Un frère exceptionnel

 

Mon cher Guy, tu es le prince des poètes,

Un être érudit, un véritable émule de la nature,

Tu es l'amoureux de ta belle Lucille,

Un amour aussi pur que l'aube naissante.

 

Ton âme est comme un lac tranquille,

Où se reflètent les beautés de la création,

Tu es le messager de l'amour et de la poésie,

Une flamme vive qui brûle sans jamais s'éteindre.

 

En toi, la sagesse et la grâce sont unies,

Tu es le gardien des mystères de l'univers,

Tu nous guides vers des horizons nouveaux,

Où la beauté de la vie est plus éclatante que jamais.

 

Pour tes 75 ans, nous te saluons,

Nous célébrons ton art, ta vision, ta passion,

Nous te remercions pour ta sagesse et ton inspiration,

Tu es un frère merveilleux, un poète sans égal.

Reste longtemps parmi nous

Ne monte plus sur le toit de ta maison

Ne joue plus à quatre pattes

Déguste ton vin avec modération

Continue à cuisiner ton pain

Entretiens tes petits sentiers

Fais ta marche quotidienne

Bref reste en vie le plus longtemps possible

Et surtout chéris ta belle Lucille

Soir de mars

 

Ah! comme ma peine secoue mon être!
Ma mémoire ne peut oublier ton dernier souffle.
Ah! ! comme la tristesse m’envahit en ce jour
Qu'est-ce que qu’un an dans ma vie
Trop court ou trop long ce temps sans toi!

Tous les souvenirs se pointent à la surface,
Mon chagrin est toujours là! Comment oublier?
Tous ces instants de bonheur qui gisent dans mes souvenirs
Je suis égaré dans ces zones inhabitées
D'où ta présence viendrait combler ce vide insupportable.

Coulez toutes mes larmes en ce mois de mars
Comment échapper au sinistre destin
Seulement constater mon impuissance
Je ne peux que ramener à ma mémoire
Ces doux moments jadis de bonheur.

Ah! comme ma peine est grande!
Ma vie ne peut que raviver les souvenirs
Ah! comme ma douleur est présente!
Qu'est-ce que l’avenir me réserve
À toute cette présence absente

 

Que dire en ce 8 mars

 

Que dire moi homme en ce 8 mars

Sinon une occasion de me rappeler

De toutes ces femmes qui ont luté

Et qui luttent encore et encore

 

Trop de chaînes d’oppression à briser encore

Et encore pour qu’elles puissent avancer

Que puis-je faire sinon me solidariser

Croire à l’égalité des sexes et de choix

 

Quand je pense à ces femmes en Iran

À ces femmes américaines qui luttent

Pour la liberté de gérer leurs corps

Pour ces femmes russes qui reçoivent

Les corps de leurs fils tués à la guerre

 

Oui, encore aujourd’hui elles doivent se battre

Pour l’égalité des sexes

Pour la liberté de choix

Pour le droit de vivre sans peur

Pour le respect de toutes les voix

Pour rappeler que la lutte continue

Après-midi martienne

 

Impossible d’oublier l’imprévisible

Irruption volcanique où les aiguilles

De l’horloge refusent d’aller plus loin

Dans ce qui semble être un brouillard lointain

 

Le ciel est bleu à San Francisco

Sombre l’atmosphère de mon salon

Il fallait signaler le 911

Que faire d’autre

 

Jamais je n’oublierai ce cri

Ce cerveau qui explose

Ce corps qui s’évanouit

Ce départ vers l’inévitable

 

Non le temps refuse de suspendre son envol

Les heures à venir seront loin

D’être propices malgré les suppliques

Pour repousser l’éventuelle

Nuit éternelle

 

Coulez mes larmes martiennes

Au souvenir de cet après-midi

Je dis pourquoi ici maintenant

Le temps aurait pu prendre son temps

Il ne me reste que le temps des souvenirs