Jamais je n’aurais pensé de toute ma vie
Qu’une simple poignée de porte
Serait pour moi une menace à ma survie
Tellement cette réparation comporte
Une adresse simpliste pour les humbles
Bipèdes qui peuplent cette planète
Cette porte que je n’arrivais plus à ouvrir
Fermée à tout jamais aux tentatives
Herculéennes d’amener dans ma face
Cette ouverture vers des horizons nouveaux
Où mon être plongé dans un chagrin
Explicable mais tout à fait inévitable
Comme le typhon qui détruit tout
Sur son passage sans épargner personne
Et cette clé inutile incapable d’ouvrir
Cette simple et vulgaire et insipide porte
À laquelle je ne demandais même pas
De m’ouvrir sur des horizons inconnus
Même pas de me laisser entrevoir
Par une toute petite fente
Ce que seraient ces espaces sidéraux
Qu’on a à peine imaginé nous terriens
Cette porte s’ouvrira-t-elle un jour
Qui aura la clé pour l’ouvrir
Et derrière cette porte que va-t-on
Rencontrer qui fera notre malheur ou notre bonheur
Qui sait ce que cet univers devant nous nous réserve
Qui peut palabrer sur ces énigmes inconnues
Alors je cherche et je cherche encore et encore