(Poème
inspiré de la plus belle chanson québécoise d’amour.
Un pastiche de La Manic de Georges Dor)
Si
tu savais comme je m’ennuie
Dans
ton jadis coin de pays
Tu
me donnerais des signes pourquoi pas
Ici
chez moi
Souvent
je pense à toi si fort
Je
recrée ton corps et ton âme
Je
t’imagine et je m’émerveille
Je
me prolonge en toi
Comme
la rivière Chaudière dans le fleuve
Et
la fleur dans l’abeille
Que
deviennent loin de moi
Ma
belle Andrée
Ton
beau visage si lumineux
Et
ton énigmatique sourire
Te
tournes-tu vers la Beauce
Pour
voir un peu, pour lire peut-être
Mes
poèmes qui pleurent ma peine
Soir
et matin je regarde le ciel
Je
t’imagine heureuse et sereine
Et
cela me console
Dis-moi
ce qui se passe là-haut
Et
tout autour
Là
où personne ne donne un signe
Et
qu’ici on attend
Dis-moi
ce qui se passe dans ton monde
Dans
ces espaces sidérales
Car
les horreurs d’ici ne t’atteignent pas
Toi
que j’ai toujours aimée
Ma
toute belle
Moi
ici je gère le quotidien
À
chaque jour
Mais
j’ai des imprévus
Comme
cette laveuse
Qui
a rendu l’âme
Y
a ce gazon à tondre
Pour
embellir ton jadis espace
Pour
passer le temps je joue du piano
Mais
je préférerais ta présence
Et
j’actionne ma Dyson
Tellement
ce son te dit
Que
je t’aime
Si
tu savais comme je m’ennuie
Ici
dans ma maison
Tu
me donnerais un signe
Que
je serai seul
À
comprendre
Si
t’as pas grand-chose à faire
Pulse-moi
cent fois
Les
mots « Je t’aime »
Ça
fera ma plus belle consolation
Ils
résonneront cent fois
Dans
ma tête
Et
cela me suffira
Pour
continuer ici-bas
Ma
terrestre route
Malgré
que je verrai toujours
Ton
visage qui me hante