Jamais je n’aurais pensé vivre une expérience aussi radicale comme vous toutes et tous d’ailleurs. Au début, on pense que cela sera éphémère, mais on se rend vite compte qu’il n’en sera pas ainsi. Alors on vit le deuil de nos petites habitudes. On vit toutes et tous un sentiment d’impuissance. Et puis le temps fait son œuvre.
On n’a pas le choix de changer notre regard et de voir
la vie, le futur autrement. On se rend compte de ce qui est important et de ce
qui l’était moins et auquel on attachait de l’importance. Le présent et
l’avenir comptent davantage maintenant.
Il y a des leçons à tirer de ces moments incertains
que nous vivons. On réalise que l’être humain est ce qui est vraiment de la
plus haute importance. Nous vivons au même diapason que tous les êtres qui
composent notre planète bleue. Cette planète qu’on violente trop et qui nous rappelle
par ses cataclysmes qu’elle existe et qu’il faut y prêter attention.
Qu’en sera-t-il de nos rapports humains? Je crois que
nous développons une plus grande empathie les uns envers les autres. Que chaque
être humain compte vraiment et qu’une plus grande solidarité s’installe entre
nous. On est plus attentif à ce que vit l’autre. Le confinement nous apprend
qu’on peut se passer du superflu, de l’inutile qu’on croyait utile.
Une quête de profondeur s’installe en nous. On n’a pas le choix de s’interroger, de se remettre en question, de douter de nos certitudes antérieures, de voir différemment la vie, les êtres, la nature. Bref, cette pandémie nous aura transformés. Elle nous aura sorti de notre zone de confort. C’est l’avènement d’un nouveau monde, d’une nouvelle manière de vivre, de devenir plus zen.
Belle réflexion sur la vie et le temps qui nous ramène à l'essentiel.
RépondreEffacerOublier les balivernes et les peccadilles et savoir se recentrer sur soi-même.