Il y a de ces matins où j’aimerais oublier certains rêves qui émergent de zones inconnues de ma personne. En regardant cette autre journée qui s’éveille, j’ai décidé de créer un rêve qui restera hélas qu’un rêve à moins qu’un miracle ne se produise. On ne sait jamais. Tout est possible dans notre terrestre de vie.
De ce cher passé, pourquoi ne pas garder que de bons souvenirs de joie, de partage et de bonheur même si ces derniers ont été minimes. Si dans les jours qui viennent, j’arrêtais de me projeter dans le futur et encore moins d’aller faire des voyages dans les mauvais souvenirs du passé. Vivre tout simplement le moment présent sans me soucier de ce qu’il pourra bien se passer demain.
Je sais que le quotidien de ma vie ne sera pas parfait. Comment éviter les moments tristes, les coups de cafard, de colère, etc. La vie est faite de tout cela. Je sais que des collègues vivent quotidiennement des situations pénibles. Pour certains, c’est la perte d’un être cher et il faut alors apprivoiser la solitude. Il n’est plus là pour partager, se supporter, s’entraider. Pour d’autres collègues, c’est de prendre soin à longueur de journée de son être cher en perte d’autonomie. Se sentir alors seul dans cette nouvelle vie de proche aidant. Ne comptons pas sur cette chère société qui n’offre aucun répit. On a beau se dire que la vie c’est cela aussi. Il faut alors plonger au plus profond de soi et se dire qu’on sera plus fort qu’hier. La vie est trop courte et trop belle pour n’en garder que le mauvais.
Alors, mon rêve est d'aimer la vie dans les choses les plus simples, de nous aimer les uns les autres sans nous juger, sans nous critiquer ou essayer de nous changer, nous accepter avec les qualités et les défauts qui font ce que nous sommes. Le remède le plus efficace et qui surpasse bien des overdoses de pilules est l’amour dans le sens le plus noble de ce mot. Sans amour, à mon sens, on ne vit qu'à moitié. Je ne parle pas que de l'amour dans une relation amoureuse, mais de l'amour tout simplement ...il peut nous guérir de nos maux quotidiens, notre tristesse passagère, et de tellement de choses auxquelles on ne penserait pas.
Enfin pour terminer à élaborer ce rêve probablement utopique, pourquoi ne pas s’émerveiller tout simplement. Piétiner le négatif qui tente d’émerger. Rire ou du moins sourire quotidiennement même pour les choses les plus débiles. Surtout ne pas perdre espoir. Faire confiance à la vie. Voilà! Ce n’est qu’un rêve et je tenais à vous le partager.
samedi 30 mars 2019
mercredi 14 novembre 2018
Ecce homo
Oui, cet homme qui surgit des ténèbres d’une autre
nuit se pose une terrible question existentielle que son café matinal aura
peine à résoudre. Moi, je sais que j’existe. Aucun doute là-dessus, mais est-ce
que Dieu existe vraiment? S’il existe vraiment, je me demande à quoi il
ressemble et comment il intervient dans ma vie. S’il n’existe pas, je me
demande pourquoi on l’a inventé.
Cet homme, cet ecce homo, n’est pas seul à vivre des
moments de solitude, seul dans la maladie, dans le vieillissement et surtout
devant la mort, la mienne ou celle d’un être cher. Je suis porté à penser que
c’est pour combattre cette solitude qu’on a inventé Dieu.
Je ne vous apprends rien que la planète vit des
moments qui sont d’une tristesse inouïe. Pourtant ce drôle de Dieu s’il existe
n’intervient pas dans ce monde cruel. Famine, guerre, cupidité, aucun Dieu pour
mettre fin à ces horreurs. Devant tout cela, je me sens tellement ridicule et
insignifiant. Voltaire me soufflerait à l’oreille : « Jacques, cultive ton
jardin, c’est ce qui compte. » Je l’entends ajouter l’importance de vivre même
si Dieu n’existe pas. Sois un dieu pour toi-même et deviens de plus en plus une
bonne personne.
Dans mon passé lointain, j’ai fait des études en
théologie. Avec le recul du temps, je suis porté à penser que c’était du
verbiage. Avancer en âge donne une certaine sagesse qui me fait rejeter les
insignifiances ambiantes. Je sais que d’autres humains pensent différemment. La
bienveillance me fait respecter le cheminement de chacun, mais Oh grand dieu,
évitez de m’endoctriner. J’ai déjà trop bu de cette eau dans mon innocent
passé.
Je sais que ces propos d’un homme à demi réveillé va
causer de la peine chez plusieurs. La peine est une belle émotion. La foi est
aussi un lieu de refuge rassurant qui nous évite de nous poser de véritables
questions. En fait, la foi n’apporte aucune réponse. Elle nous laisse dans une
obscurité totale. Cela ne nous empêche pas de vivre en pleine conscience et de
s’émerveiller. C’est en regardant ma chatte Capucine qui se fout royalement de
toutes ces questions existentielles que je retrouve une grande sérénité qui me
permet d’apprécier ma tasse de café matinal Nabod.
mercredi 7 novembre 2018
Homo sapiens
Je me suis réveillé, ce matin, avec l’étrange
sensation que dans un passé très lointain j’étais un chimpanzé. J’étais tanné
de vivre dans le haut des arbres à courir après des fruits et d’avoir à
protéger mon territoire et ma progéniture. C’est ainsi qu’après des milliers
d’années, je suis devenu le bipède que je suis. Évidemment mon corps s’est
transformé. Je ne suis plus le Cro-Magnon de jadis vivant dans le Périgord. Je
ne suis plus le chasseur-cueilleur qui bouffait totalement tout son temps pour
survivre. Je suis censé être maintenant un civilisé vivant dans le Nord des
Amériques parce que mes ancêtres européens ont traversé l’Atlantique et se sont
imaginé avoir fait une grande découverte. Imaginez! Ils se croyaient aux Indes.
Comment en arriver dans la jeune vingtaine à devenir
un Jésuite? Eh bien l`être humain pour dominer et éteindre son emprise sur
d’autres congénères a inventé des mythologies comme les religions, les systèmes
politiques, les idéologies de toutes sortes, etc. Pensant bien faire de ma vie,
j’ai bu de cette eau sans me poser de question. C’est ainsi que j’ai fait le vœu
de pauvreté alors que les jésuites étaient propriétaires de collèges, des
terres, des donations de toutes sortes. J’ai fait le vœu de chasteté sans trop
comprendre pourquoi je devais renoncer à l’évidente réalité d’être un être
sexué. L’obéissance? Quelle arme de sujétion!
Dans ma cellule à Saint-Jérôme où je devais méditer
plus d’une heure chaque matin, j’aurais dû comprendre que ce Dieu que je priais
ne me donnerait jamais de réponses. Je ne suis pas le seul à supposer qu’il a
été créé par des bipèdes comme moi pour combler leur solitude ou leur angoisse
existentielle. J’aurais dû comprendre que les milliers d’années qui précèdent
mon ère chrétienne, les humains avaient inventé d’autres manières de combler
leur solitude ou leur besoin de solidarité dans quelques mythologies qui leur
faisaient du bien.
Comme plusieurs j’ai cherché le bonheur à l’extérieur
de moi. Aujourd’hui, j’ai la pleine conscience que le bonheur est à l’intérieur
de moi. Inutile de chercher ailleurs. Dans le calme, la simplicité, la tranquillité
ce bonheur est toujours accessible.
jeudi 1 novembre 2018
Il y a tant à faire
Je me suis réveillé en sursaut en cette matinée
nuageuse d’automne. Me trottait dans la tête cette chanson de Daniel
Bélanger : « Il y a tant à faire ». Je dois vous avouer très humblement
que gérer le temps est l’épreuve de ma vie. Combien d’agendas envoyés à la
poubelle au cours de ces 80 années de ma terrestre vie.
À la retraite, je croyais à tort pouvoir me
débarrasser de cet intrus dans ma vie. Comble de malheur, je l’utilise plus que
jamais même pour noter la plus stupide niaiserie comme placer la poubelle au
chemin le mardi. Ces derniers temps, ma mémoire m’a fait vivre un malaise dont
j’ai peine à me remettre. Voici. Par hasard, je croise à l’épicerie une
ex-enseignante retraitée dont je n’ai pu reconnaître le visage. Pourtant au
cours de ma carrière, je dois bien avoir été dans les mêmes lieux au moins pendant
15 ans.
Alors pendant que je ramassais les feuilles que le vent d’automne amène sur
ma pelouse, je me posais la question
existentielle suivante : qu’est-ce que le temps? Inutile d’imaginer que
nous pouvons arrêter le temps de fuir. Fuir, mais où? Inutile aussi de me
rappeler que je vis dans un espace-temps. Je sais cela. Nous savons tous cela.
C’est une évidence.
Pour un retraité, est-ce possible de prendre son
temps? Oui, au début, on prend son café matinal sans se soucier du temps, mais
vient un moment où le vertige nous atteint. Il faut agir, car il y a tant à
faire. C’est une course contre la montre. Il ne faut plus perdre une minute de
ce précieux temps.
Alors me revient dans la tête mon ver d’oreille à
l’origine de ce propos.
Il y a tant à faire
Et ce n'est pas ridicule
C'est comme si c'était facile
S'immiscer dans la lumière
Une longue nuit... il y a tant à faire
Et ce n'est pas ridicule
C'est comme si c'était facile
S'immiscer dans la lumière
Une longue nuit... il y a tant à faire
Oui, le temps n’est plus au regret. Il faut me
ressaisir
vendredi 27 octobre 2017
Combien de temps encore?
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Tout surpris encore de me réveiller en vie, je me pose la question existentielle par excellence. Combien de réveils me reste-t-il encore? Pour dire la vérité, cet homme qui a maintenant 75 ans est habité plus par les souvenirs que par les projets futurs.
Qu’est-ce que vivre? Qu’est qu’avoir vécu? Comment saisir ce que la vie pourrait encore m’apporter? Je n’ai pas le mode d’emploi pour la suite des choses qui concerne ma vie. Il y a ce vertige devant cette grande inconnue. Je ne vous cacherai pas que je suis assez et passablement hanté par la vieillesse, la maladie et la mort. Comment franchir ce vertige, voilà toute la question?
Repartir à la conquête de moi-même sans boussole et aucune carte ayant déjà tracée le chemin, tel est le destin du septuagénaire que je suis. On pense se connaître, mais ce qu’on sait de nous nous empêche probablement de nous connaître véritablement. J’ai lu quelque part que la vie, comme l’art, c’est tout ce que nous ne pouvons pas connaître, encore moins maîtriser.
Je vis dans une société atomisée et immobile où chacun est dans son coin gobant les vitamines du bonheur. Les gens autour de moi semblent incapables de gérer l’échec et les conflits. Il est impossible de traverser toute une existence sans vivre des moments de bascule. Je prends alors une grande respiration et j’essaie de me convaincre que le présent est le seul lieu du bonheur possible.
Il faudra bien que je trouve le moyen de faire naître l’espoir que ces quelques années qu’il me reste à vivre sont les plus importantes à ce moment-ci de ma vie. Force est de creuser au plus profond de moi-même et de faire un saut en hauteur qui fera luire la lumière évidente que le temps présent est de la plus suprême importance. Grégoire Delacourt résume bien tout mon ergotage précédent. « Il faut accepter la mort, que les choses ont une fin, et s’arranger pour profiter au maximum de la chance qu’on a d’être vivant, et d’avoir une vie qui fait que quand vient le temps de partir, on a fait le plein de la vie, on a été heureux, on ne regrette pas. »
mercredi 19 juillet 2017
Nostalgie odorante
Que sont mes senteurs devenues
Que de mon enfance
J’avais de si près senti
Et tant aimées
Elles se sont trop dissipées
Dans mon lointain passé
Je crois la mémoire les a ôtées
L’odeur est morte
Ce sont souvenirs que vent emporte
Et il ventait souvent dans mon rang
À Sainte-Évelyne
Avec le temps que la mémoire défeuille
Quand il ne reste à peine souvenirs
Qui se perdent dans la nuit des temps
Avec vieillesse qui m’atterre
Qui de partout me cause ennuis
Au temps de la nostalgie
Ne convient pas que je radote
Comme je me sens ridicule
En quelle manière
Que sont mes senteurs devenues
Que de mon enfance
J’avais de si près senti
Et tant aimées
Elles se sont trop dissipées
Dans mon lointain passé
L’odeur est morte
Ce sont souvenirs que vent emporte
Et il ventait souvent dans mon rang
À Sainte-Évelyne
Pauvre sens et pauvre mémoire
Qui m’ont été ôtés
Et pauvre vieillesse
Qui cause toute ma détresse
Qu’aucune senteur ne viendra combler
Poème inspiré de Rutebeuf
lundi 15 mai 2017
Memento mori
Je me suis réveillé, ce matin, avec cette phrase
latine comme ver d’oreille. Cette énigmatique phrase criante de vérité veut
dire : « Souviens-toi que tu vas mourir, toi aussi. » N’allez pas croire
que je me pensais éternel loin de là, mais réaliser que ma vie aura une fin me
fait apprécier mon café Nabob, torréfaction corsée.
À bien y penser, je vis le schéma que bien des
civilisations ont vécu : naître, être, grandir, croître, se développer,
rayonner, se fatiguer, s’épuiser, vieillir, souffrir, mourir, disparaître. Je
ne suis pas le seul à penser que notre civilisation judéo-chrétienne est en
train de s’effondrer. Que mes yeux se tournent vers nos voisins du Sud ou que
mon regard se projette vers ces pays où on égorge, viole, bombarde, tue à qui
mieux mieux au nom de quelques idiotes idéologies, cela me prouve que quelque
chose ne tourne pas rond sur ma petite planète bleue.
Tout comme plusieurs d’entre vous, les voyages m’ont
permis d’élargir mes horizons et de constater que mon coin de pays n’était pas
le centre de l’univers. Dans la plupart de ces voyages, j’ai visité des ruines.
Ce sont ces ruines qui attirent les touristes. Penser à l’Acropole à Athènes,
au Colisée romain, à Stonehenge en Angleterre et à d’autres ruines que je n’ai pas visitées comme Palmyre en Syrie,
Khéops en Égypte. Cela prouve que les civilisations passent tout comme mon
humble personne va disparaître dans un avenir pas si lointain.
Ce qui me console en beurrant ma rôtie, c’est que je
suis le fruit d’une évolution qui s’étend sur des milliards d’années. Je vis
sur une petite planète qui se promène dans cet univers que les puissants
télescopes à peine entrevoient. Alors respire par le nez mon octogénaire et
apprécie goulûment chaque seconde de ta vie.
Si une simple rôtie m’apporte un certain bonheur,
force est de constater que je ne suis pas aussi pessimiste que cela, mais je ne
n’ai pas le goût de rire ni de pleurer. J’essaie de comprendre dans quel monde
de fous je vis. En 2023, dépenser des milliards et des milliards dans des
équipements pour tuer, laisser des dictateurs tuer leurs peuples, laisser
crever des populations entières, continuer à polluer et finalement ce 1% qui
fait la pluie et le beau temps. Oui, j’essaie de comprendre. J’aimerais bien
prendre un chocolat avec Voltaire ou une tisane avec Victor Hugo.
lundi 30 janvier 2017
Le temps n’est pas à rire
On ne parle que de cela
De ce drame et de ces drames
Partout sur la planète
Et même dans mon petit coin de pays
Ces monstres qui sèment la terreur
Ont-ils un jour été enfant
Ont-ils été bercés par une mère
Un grand-père jouant dans le sable
Comment peut-on traverser dans le côté sombre
Comment peut-on se plaire dans les ténèbres
Qu’apprend t’on dans ces hauts lieux du savoir
N’ont-ils pas lu Voltaire ou Victor Hugo
Pourquoi n’ont-ils pas fait le Chemin de Compostelle
Tuer des innocentes personnes de quel droit
Sont-ils propriétaires de la vie des autres
Ils auraient pu en ce soir d’hiver
Aller au Carnaval de Québec
Admirer le magnifique fleuve
Mais non bang bang on tue sans discernement
Des familles pleurent leurs morts
La nation entière est endeuillée
Des vies fauchées d’autres brisées
À tout jamais
Je ne reconnais plus ma planète
Je me sens de plus en plus étranger
Il y a d’étranges bêtes humaines
Qui vivent sur ma petite planète bleue
Ne tuons pas la beauté du monde
Gardons l’espérance contre toute désespérance
Allons mon ami va écouter ta musique préférée
Reste un être libre debout devant l’adversité
mercredi 14 décembre 2016
Espèce humaine en détresse
Alep |
Ces êtres appartenant à la race humaine
Qui fuient les bombes, les massacres, les tueriesPerpétrés par d’autres humains qui actionnent
Ces armes comme des jouets
Rien absolument rien ne peut justifier
Qu’on tue, qu’on massacre, qu’on extermine
Ces combattants ont-ils une mère
Ces combattants ont-ils une compagne
Ces combattants ont-ils des enfants
Quand va-t-on sortir du Moyen-Âge
Que se lèvent les Voltaire, les Victor Hugosamedi 10 septembre 2016
Se réinventer et aimer la vie
Ce matin, en me réveillant je me suis demandé qui je
suis. Suis-je la personne définie par ce qu’elle a fait? Et si c’est du passé,
la question demeure entière, qui suis-je maintenant? Pourquoi cette question
existentielle en ce matin pluvieux? C’est que j’ai reçu dernièrement les
confidences d’un collègue retraité qui m’a avoué être tombé littéralement en
dépression pendant deux ans après avoir quitté l’enseignement. Alors que
plusieurs vivent ces deux premières années d’une façon quasi euphorique, tel ne
fut pas le cas pour cet homme. Cela mérite une réflexion de ma part.
Je ne vous apprendrai rien en écrivant que l’être
humain est beaucoup plus que ce qu’il a fait ou fait au travail. Je connais
quelqu’un qui est ingénieur et qui est en même temps un excellent pianiste. La
retraite force la personne à se réinventer, à trouver en soi-même ses
ressources qui vont remplir l’espace laissé libre.
Prendre le temps de vivre, car la vie qu’on a est ce
qui est le plus précieux. On l’oublie et l’on perd un temps précieux à ne pas
vivre comme on devrait vivre. Cette course effrénée vers les biens de
consommation nous bouffe un temps précieux, celui d’avoir le temps de vivre.
Je me demande souvent où trouver le bonheur. Une
petite voix me dit de chercher à l’intérieur de moi-même. Cette course à
l’avoir nous empêche d’être. Souvent, c’est dans la sobriété qu’on retrouve
l’essentiel : vivre tout simplement.
Parfois, il m’arrive de me rappeler comment mon
enfance et mon adolescence étaient sous le signe d’une certaine pauvreté qui ne
m’empêchait pas d’être heureux. Le temps passe et bientôt je ne serai qu’un
vague souvenir pour ceux et celles qui ont été dans ma vie. Il me faut
réinventer l’art de vivre ces dernières années en aimant tout simplement la
vie.
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