Poète que fais-tu si haut dans l’espace
Je veux observer ce qui se passe ici-bas
Je vois une immense inquiétude gagnée ton être
Si tu étais à ma place tu serais épouvanté totalement
Pourtant on nous fait croire en la beauté de notre
planète
Oui de là-haut je vois de la beauté à quelque part encore
Dis-moi si les forêts sont aussi verdoyantes comme avant
Non la biodiversité disparaît à vue d’œil tuée par la
voracité
De là-haut les humains m’apparaissent comme des fourmis
Quelques fourmis s’accaparent tout et laissent des
miettes
À celles qui sont à leur service les servant en esclaves
Ces fourmis voraces en veulent toujours plus jamais assez
De là-haut le poète vit la sécheresse et la nappe
phréatique à sec
Il vit la richesse des oligarques et des milliardaires
insatisfaits
Il vit que l’argent est l’élixir qui rend fou ces êtres
inconscients
Cette planète à la merci de ces êtres voraces et
inconscients
Toi l’humain endormi réveille-toi et donne-toi du courage
Ne laisse pas ces imbéciles saccager ta planète
souffrante