La quête de mon épinette…
Un poème débridé de Noël
Aujourd’hui, dès
l’après-midi, à l’heure où Marie-Pierre m’attend,
Je partirai. Vois-tu, je sais
qu’une épinette m’attend.
J’irai près de la forêt,
j’irai par la 132.
Je ne puis demeurer loin de
toi ma chère épinette.
Je marcherai les yeux fixés
sur ce boisé,
Sans rien voir au-dehors,
sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé,
les mains sur mon égoïne,
Heureux, et l’après-midi pour
moi sera comme le prélude d’un orgasme.
Je ne regarderai ni les
bouleaux restant concentrés sur ma
tâche,
Ni les rues de Rimouski au
loin ne sauront me distraire,
Et quand j’arriverai près de
mon épinette choisie avec amour
J’alignerai mon égoïne pour
te couper avec délicatesse.
Je t’emporterai dans mes bras
comme un sublime trophée,
Les murs de mon salon se
courberont à ton arrivée,
Et quand les boules et les
décorations t’embelliront
Je m’assoirai près de toi et
je rêverai au temps de ma jeunesse.
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