Dans
un monde qui rêve de consommer davantage
Dans
un monde où les ferrailles de tout genre
Font
saliver ces êtres de l’ombre
Et
pourtant ces êtres qui peinent à manger
Et
oui ces êtres qui gisent dans la pauvreté
La
survie les éloigne du romantisme
Je
le comprends je le comprends
Mais
moi fasciné par la condition humaine
Qui
a le temps de contempler encore
Qui
rêve de liberté, de beauté
Je
peux me permettre d’être romantique
Me
donner le loisir de rêver
De
maudire les idéologues
De
pleurer sur les dérapages
D’oser
espérer encore et encore
Quand
tu assistes impuissant
Au
dernier souffle de ton amoureuse
Que
te reste-t-il sinon une solitude
Un
isolement, une tristesse
Alors
tu vois le devenir humain
Autrement
oui autrement
À
travers ton chagrin tu rêves
Tu
romantises ta vie
Ce
cœur de ton amoureuse
Qui
bat en retraite
Ce
dernier souffle
Ce
départ je ne sais où
Un
mystère
