Quand je
regarde une photo de ma jeunesse, j’ai l’impression que je suis figé dans le
temps, que ce serait l’image que j’aurais laissé de moi si j’étais décédé. Le
blogue que j’écris en ce moment précis du temps est teinté par les lectures que
je fais sur ce grand scientifique de notre temps : Stephen Hawking.
En me
réveillant ce matin, j’ai l’impression d’être prisonnier dans un trou noir où
il m’est impossible de m’échapper. Le Scorpion que je suis est alors témoin
d’une montée fulgurante de son angoisse. Je sais que vous allez me souffler à
l’oreille de descendre les 13 marches de mon escalier et d’aller siroter un bon
café chaud. Probablement, que c’est le meilleur conseil rempli de sagesse à
recevoir, mais ma réalité se rebiffe à une telle démarche pleine
d’intelligence.
Des questions
bombardent et se chamaillent dans mes neurones. Est-ce que le temps a eu un
commencement? J’ai lu à quelque que part que oui : il y environ 15
milliards d’années. Mais avant ces milliards d’années? Mes neurones refusent de
me donner une réponse. J’ai lu l’Ecclésiaste et je sais qu’il y a un temps pour
chaque chose. Ce temps est tellement éphémère. Une minute passe et elle ne
reviendra plus jamais. Si un événement se produit durant cette minute, il ne me
restera que la mémoire pour l’encapsuler et me le faire revenir à mes souvenirs
sur commande.
L’espace,
lui, est plus rassurant, car on peut le montrer. On peut le piétiner. On peut y
voyager, mais cela peut prendre du temps pour le faire. Même si je reste assis
sur le bord de mon lit ce matin, je constate que je me déplace d’environ 30
kilomètres par seconde, car ma planète Terre tourne autour du Soleil.
Je réalise
alors que je suis un voyageur de l’espace. Je suis un cosmonaute sans le
savoir. Cela m’amène à une autre question angoissante. Est-ce que l’Univers a
une frontière? Est-ce qu’il y a un bord à ne pas franchir? Me voilà à nouveau
plonger dans l’incertitude. Mieux vaut aller boire mon café, conscient que je
file dans les ténèbres de l’espace interstellaire. Je n’ai pas le choix de
m’asseoir dans un espace précis. Je réfléchirai plus tard à ce fameux temps qui
m’amène trop souvent dans des directions opposées : le passé ou l’avenir.
Il se peut que je me retrouve dans un trou blanc qui est l’inverse temporel d’un
trou noir. Il se peut aussi que je trouve un étroit passage permettant de me
retrouver dans un autre univers. Si cela arrive, je vous le raconterai dans un
autre blogue.
Le temps... est ce vraiment une énigme ? Le temps n'est-il pas la mesure du mouvement de la terre autour du soleil. Or qui dit mesure dit quelqu'un pour mesurer, autrement dit l'humain. Le temps n'existe pas en soi. La question alors qui se pose est plutôt sur l'origine de l'univers, quand et jusqu'à quand ...Je crois que la physique contemporaine peut apporter des lumières, mais les littéraires, j'en suis une, ont beaucoup de difficultés avec la physique. Ce qui me donne l'impression d'avoir une intelligence de femme préhistorique sur la chose !!!
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