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mardi 7 novembre 2023

Novembre à Miami Beach


Oui il y le soleil et la plage

Oui il y a les bars et la vie nocturne

Il y a cette nonchalance latine

Et il y a ce touriste que je suis

 

Ce musée de l’holocauste

Que j’ai visité ce matin

Me jette en plein visage

Ce qu’il y a de pire chez les humains

 

Ces êtres de l’ombre aux egos surdimensionnés

Qui ont une meute qui les idolâtre

Qui boit leurs discours de haine

Qui ne voit pas leur turpitude

 

Poète regarde autour de toi

Il ya de ces êtres un peu partout

Qui foutent le bordel

Il y a péril en la demeure

 

Oui je le sais et je maudis

Toute idéologie ou religion castrante

Tout ce qui empêche l’humain

De se questionner et de douter

 

Où sont nos Voltaire et Victor Hugo

Où sont nos Mandela et Gandhi

Cherche cherche mon poète

On ne sait jamais




vendredi 26 décembre 2014

Apparence ou réalité

Il y a de ces jours où j’aimerais me réfugier dans le fond d’une caverne loin de tous les drames qui déchirent ma planète. Je me sens tellement impuissant, incapable d’agir sinon de laisser surgir en moi un cri de révolte. Que faire pour décolérer, pour apporter un peu plus de sérénité dans cet être meurtri?

J’ai beau chercher la vérité qui illumine mon existence, force est de constater que je vis dans un monde où la désinformation règne en maîtresse. Un bruit sourd se fait entendre constamment, le bruit des demi-vérités, des jugements hâtifs, des opinions non fondées, des murmures discordants des médias sociaux, etc.

Lors de mes études en philosophe dans une autre vie, j’ai toujours été fasciné par le fameux mythe de la caverne de Platon. Prisonniers dans une caverne, le seul contact avec l’extérieur était ces ombres que les hommes voyaient surgir sur les parois. Pour eux, tout ce qu’il voyait était la vérité. Ils ne connaissaient pas autre chose.

Dans ce monde d'aujourd’hui, ce que je vois et j’entends tous les jours est le pâle reflet de la réalité, j’en suis convaincu. La réverbération de toutes ces voix sur les parois de mon être m’éloigne très certainement de la réalité. Je me méfie des murmures et des bruits assourdissants qui ne font qu’amplifier le mensonge dans lequel mon humanité baigne.

Cela revient à dire que je suis laissé à moi-même dans ma propre quête. Je dois me taire et réfléchir. Chercher moi-même mes propres réponses au lieu d’être à la merci des propos loufoques d’un autre bipède sans plumes. Ce n’est pas dans le bourdonnement des tweets et des likes que je trouverai ma vérité.


Une petite voix s’éleva en moi pour me dire que je devrais me rappeler qu’il faut faire de l’exercice, bien manger, boire une petite coupe de vin rouge à l’occasion, chérir mes êtres chers. Je réalisai alors que le brou ha ha extérieur ne devrait pas venir ternir mon existence, que le plus important était de ne pas oublier d'arroser mes plantes et surtout de me souvenir que j’avais jadis épilogué sur la zénitude.