Le
poète se retient trop depuis longtemps
Comme
il vit sur cette petite planète
Il
a des yeux pour voir ce qui se passe
Il
a envie de cracher sa colère
D’abord
le monstre du Kremlin
Non
pas question d’écrire son nom
Vous
le connaissez que trop
Un
être dominé par des forces obscures
Chevauché
par des entités du bas-astral
Ce
monstre qui veut agrandir son carré de sable
En
volant celui de son voisin par la force
Que
dis-je en détruisant tout sur son passage
En
tuant des êtres qui ne demandent
Qu’à
vivre en paix
On
ne voit jamais sa femme
S’il
en a une qui pourrait
Lui
mettre du plomb dans la tête
Toutes
ces mères qui pleurent
Leurs
enfants envoyés au front
Comme
chair à canons
Ensuite
l’autre qui rêve de la Maison Blanche
Lui
aussi chevauché par des entités du très bas astral
Un
menteur qui ment comme il respire
Un
violeur qui nie ses pulsions les plus basses
Qui
fraude sans vergogne
Ce
monstre rêve du pouvoir pour s’absoudre
Se
venger de tous ses opposants
Semer
le chaos partout chaque jour
Uniquement
pour faire les manchettes
Son
ego n’a d’égale que sa démesure verbale
Où
se cache sa femme s’il elle est encore avec lui
Elle
pourrait lui mettre du plomb dans la tête
Ouvrez-vous
les yeux peuple très cher
Arrêtez
d’avoir peur
Vous
avez un modèle
Navalny